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Il est alors temps de passer aux choses sérieuses, et de penser "4 roues".

Ce sera, pour débuter, une 2CV Citroën de 1954, récupérée en semi-épave, qui sera d'abord réhabilitée, puis, plus tard, relookée(??) avec des accessoires et éléments de carosserie 1964.

     

 

ah, la 433 FR 51 !!! que de souvenirs ...

  
C'est sur cette voiture que j'ai fait un échange de moteur pendant le temps de "midi à deux", en rentrant du lycée.
J'en avais trouvé un qui me semblait en meilleur état, à la casse automobile des environs.

La veille au soir, j'avais démonté tout ce qui pouvait l'être et j'étais allé au lycée avec le minimum requis pour que la Deuche puisse "quand même" rouler, en allant pas trop vite ... (pas de contrôle technique à cette époque, et présence policière 'discrète'). Mais je n'avais pas pensé qu'un moteur qui vient de fonctionner, c'est ... chaud. J'ai dû le refroidir au tuyau d'arrosage avant de pouvoir y toucher ! Puis j'ai fait l'échange, et j'ai pu retourner au lycée à 14h avec un moteur "neuf"  (pour être honnête, moins vieux), les mains bien crasseuses, le ventre creux, et la tête remplie par la satisfaction de la réussite !

Il m'est arrivé aussi de casser la chape du cardan de transmission, côté boîte. Qu'à celà ne tienne! Désaccouplement des demi-arbres, une boucle de fil de fer pour supporter le demi-arbre encore valide côté roue, vissage à fond de la tige de règlage du frein à main sur le tambour considéré, relâche de l'autre côté et, le frein à main serré bloquant ainsi la sortie de boite du côté de la panne, retour au bercail sur le différentiel, en UNE roue motrice...

Il fallait être jeune pour faire ce genre de gag! ...

Une autre fois, pris dans la neige, plus moyen d'avancer. Pas de panique: moteur au ralenti on passe la première, on sort à l'extérieur, on tire le starter par la demi-vitre de portière, le moteur s'élance en ralenti accéléré, le centrifuge embraye, on và pousser à l'arrière. Et dès que l'adhérence est revenue, il faut vite sauter en marche dans la voiture pour reprendre les commandes, en prenant garde que la porte "suicide" n'agresse sournoisement le bas du dos... Quels souvenirs ... !

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La voici donc,cette merveille de la cuvée 1954 relookée façon 1964,en cours d'opération chirurgicale dans l'hiver 64-65.


Les pros et les puristes remarqueront les jantes "à trous" (pour pneus de 400), et l'absence de béquille (nouveau capot oblige!) remplacée par un ... balai. La bobine est entourée d'un sac plastique, comme chacun le faisait après s'être fait pièger par un orage, allumage noyé. Quant à la lampe à souder, elle devait être là pour venir à bout de quelque écrou récalcitrant

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Pas encore calmé, douze ans plus tard, en 1976, je remettais ça avec une autre deudeuche!
me voici en train de changer un piston

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Et, comme on ne se refait pas (flat-twin addiction?) ... en mai 2007, la Méhari arriva :

mehari

 

puis fut dépecée,

 

désossée,

... (et j'en passe, et ... "des meilleures" comme la "descente" du support de pare-brise à la disqueuse) ...

... ... ... ...

puis décrassée,

 

un nouveau squelette est arrivé

 

et lui a été greffé

 

j'ai alors offert à sa carrosserie en plastique ABS un stage de remise en forme au MEK
(méthyl-éthyl-cétone, le solvant de l'acrylonitrile-butadiène-styrène)

 

Puis, enfin, je l'ai repeinte. Mais avec des coulures. C'est, paraît-il, la "signature" de l'artiste!

avant et après

les pros et les puristes(bis) remarqueront la face avant ancien modèle dont la grille de calandre a été rendue amovible.
Grille découpée habilement dans une face avant récupérée dans un état lamentable (mais dont la partie centrale était encore en bon état) et d'une découpe aussi habile lui correspondant dans la face avant (d'origine) de ma "mémé".

 

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